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Nous aimons tellement nos fruits verts que nous n'en aurons jamais assez. Consommé avec d'autres légumes, avec du poisson, avec des crustacés, c'est assurément un fruit rassasiant.
Cependant, il contient un noyau, plus ou moins gros selon les variétés, ce qui le définit comme envahissant n'est pas exagéré.
Que faites-vous de toutes ces noix qui restent de votre festin ?
Une bonne idée serait d'en faire un semis.
Ce serait certainement un moyen de vous occuper, occupé à essayer de suivre fidèlement les étapes suggérées par les agriculteurs novices disponibles sur Internet.
Après tant d'efforts, vous pourriez même obtenir le résultat tant convoité : un semis qui pousse à vue d'œil (pour ainsi dire, mais pas tant que ça). Mais si le semis est le moyen de multiplier vos avocats sans avoir à dépendre des fruits et légumes à votre porte ou de l'envoi d'AvocadoBio, je suis désolé mais je pense que vous serez très déçu.
La raison est évidente : tout d'abord vous n'obtiendrez pas un avocat de la même espèce que celui que vous avez mangé, mais plutôt un hybride qui, bien souvent, produit très peu ; deuxièmement, l'autopollinisation de ces hybrides est vraiment difficile (dans un prochain article nous parlerons de manière exhaustive de la pollinisation de l'avocatier,
un sujet vraiment intéressant); troisièmement, vous devez trouver un sol approprié, non basique, à l'abri du vent et du froid, pour le planter, sans le garder, donc, dans un pot sur le balcon ou sur le palier de l'escalier devant la maison.
Cependant, vous pouvez également le recycler en le mangeant !
Non, ne pensez pas que je suggère que vous l'avaliez entier ou que vous le donniez à votre chat ou à votre chien. Le danger d'occlusion intestinale serait très élevé tant pour l'homme que pour l'animal.
Mais après avoir enlevé la peau et l'avoir rôti quelques minutes dans une poêle antiadhésive (sans huile bien sûr !), je vous propose de le râper sur des salades, des pâtes ou du poisson, mélangé à du yaourt ou des smoothies.
Une autre possibilité est de le faire bouillir dans de l'eau chaude pendant environ 10 minutes, puis de le hacher et de le faire bouillir pendant 10 minutes supplémentaires dans 2 tasses d'eau : vous obtiendrez ainsi un bon thé à l'avocat, très parfumé et savoureux, éventuellement sucré avec un peu de miel.
Oui, je sais, vous avez lu que le noyau est toxique et donc vous ne fréquenterez plus mon blog car il n'est pas fiable.
En fait, pour de nombreux animaux et humains, la toxicité est vraie, bien que très souvent exagérée.
Elle est due à la présence de glycosides cyanogéniques, précurseurs toxiques présents entre autres dans les graines de lin et les amandes, et à la persine, une toxine fongicide présente dans le noyau mais aussi dans la peau de l'avocat et qui, si elle est consommée en grande quantité, peut être dangereuse pour nos chiens.
Il peut également provoquer des réactions allergiques chez les chiens.
En fin de compte, que faisons-nous de notre pierre ?
À mon avis, le véritable dilemme est le suivant : faut-il le jeter dans le biologique ou l'indifférencié ?
Je penche pour le premier, même si, vu sa dureté et sa taille, même la nature mettra du temps à le digérer !
